Quand on veut investir dans le vin, il y a quelques informations à connaître. D’abord, vous ne placerez pas plus de 5% de la valeur de votre patrimoine en vin.
Ensuite il faut être capable d’attendre entre 5 et 20 ans avant de revendre vos bouteilles. Ce marché étant basé sur l’offre et la demande, plus une bouteille se raréfie, plus son prix augmente. Inversement, en vendant durant les 2 premières années vous pourriez perdre jusqu’à la moitié de votre investissement.
Voir aussi : Offrir du vin : pour honorer quelqu’un
Investir dans le vin: stocker dans de bonnes conditions
Surtout il faut disposer d’une bonne cave où vos bouteilles pourront bonifier. Une bonne cave subit de faibles variations de température et possède un taux d’humidité suffisant.
Le vin est un élément essentiel de notre patrimoine et de notre culture. Les vins d’exception sont un emblème du luxe français. C’est un plaisir, voire un amour, pour beaucoup de gens. Nos vins sont vendus dans le monde entier, notamment les grands crus de Bordeaux (Petrus, Château Latour, Mouton Rothschild, Château Margaux, Yquem et bien d’autres). Mais est-ce une option d’investissement efficace et comment en tirer le meilleur parti ?
A consommer avec restriction ? Non. Le vin est un investissement considéré comme atypique et il n’est donc pas recommandé d’y investir plus de 10 % de vos actifs. Comme d’autres investissements considérés comme atypiques (crypto-monnaies en or, montres, forêts, voitures anciennes, etc.) qui nécessitent une étude minutieuse et détaillée de marchés très spécifiques.
De l’autre côté, il faut être suffisamment motivé pour rechercher et investir judicieusement dans les vins (ou déléguer la tâche à des experts comme nous allons le découvrir) et d’autre part, suivre des stratégies d’investissement solides. Voici nos conseils pour investir dans le vin, quelle que soit sa forme (6 options différentes). Il n’est pas nécessaire d’être un expert en œnologie, mais il faut connaître les options et les meilleures pratiques, ainsi que les dangers à éviter. Comme tout investissement, la valeur ajoutée n’est pas garantie, mais les bonnes pratiques réduisent le risque.
Bénéfices, fiscalité et sélection des cépages
Un produit de luxe et le symbole de l’alimentation française Le marché du vin est devenu un marché qui attire les investisseurs français, amateurs ou expérimentés, attirés par la popularité inégalée des vins locaux et les nombreuses options d’investissement disponibles : vins biologiques, vins étrangers, vins, spiritueux de la diversité des régions françaises, etc. Le vin est un investissement unique dans le sens où il ne s’agit pas d’un investissement traditionnel car il s’agit d’un investissement non restrictif, non lié à la volatilité des marchés financiers. Contrairement au secteur immobilier et à d’autres investissements, le vin n’est soumis à aucune fiscalité.
Si l’idée vous séduit, investir dans le vin n’est pas à la portée de tous. Le vin n’est pas un investissement facile qui s’améliore avec le temps. C’est un investissement plaisir comme le sont les chevaux de course ou les voitures de collection. En aucun cas, le marché du vin ne doit être considéré comme un investissement à but lucratif.
Si vous êtes un investisseur, il s’agit de constituer un patrimoine tel qu’une cave, de diversifier les actifs, de respecter les lois et la méthode de conservation du vin afin d’avoir une chance de dégager un revenu des plus-values. En d’autres termes, il vaut mieux éviter d’investir dans le vin à des fins lucratives au risque d’être rapidement déçu.
Il est bon de le savoir.
Attention à l’achat de vin et à l’investissement dans les vignobles qui consiste généralement à acheter des parts d’un Groupement Foncier Viticole.
Quelles sont les bouteilles qui ont le plus de chances de prendre de la valeur ?
Les bouteilles pour lesquelles il est possible de réaliser une plus-value d’investissement en les revendant ne représentent qu’une petite fraction du marché du vin.
La raison en est que la plupart des vins sont conçus pour être consommés jeunes. Ils perdent de la valeur parce qu’ils ne sont pas capables de conserver leur valeur avec le temps. En revanche, d’autres vins, également appelés « vins de garde », sont capables de s’améliorer avec les années et prennent donc de la valeur. Ce sont ces vins que les collectionneurs convoitent.
Quels sont les vins les plus populaires ?
De renommée mondiale, les vins issus des vignobles de Bourgogne sont particulièrement recherchés. Les régions les plus recherchées sont : Romanee-Conti Leroy, Georges Roumier, Coche Dury… Et ce, aussi bien en rouge qu’en blanc. D’autres vins très prisés sont les excellents Bordeaux (Lafite-Rothschild, Mouton-Ro Bordeaux (Lafite-Rothschild Mouton-Rothschild Latour, Margaux, Haut-Brion, Angelus, Petrus, Yquem, Ausone, Cheval Blanc …) et dans une moindre mesure les vins exceptionnels du Rhône (Château Rayas, notamment).
Certains vins originaires de la Loire (Clos Rougeard, par exemple) ou du Jura (Pierre Overnoy), commencent à être recherchés.
Combien faut-il investir pour réaliser des bénéfices ?
Pour faire des bénéfices Les experts recommandent d’acheter des bouteilles rares (en raison de leur production limitée ou de leur âge) et très appréciées des amateurs et des professionnels du vin.
Une autre option pour ceux qui pensent que ces dernières sont trop coûteuses à l’achat : vous pouvez vous tourner vers les vins de Bordeaux lors des ventes dites » en primeur « . Ce système créé par les domaines bordelais permet aux clients de précommander du vin, pour quelques dollars seulement par bouteille, pour des bouteilles spécifiques. Les grands vins de Bordeaux sont une option sûre. Ils sont également plus accessibles que les vins de Bourgogne, pour lesquels il faut s’inscrire sur une liste d’attente, puis attendre des années. Vous pouvez espérer acheter de belles bouteilles pour environ 30 euros.
Mais acheter une bouteille d’un domaine réputé, quel que soit son emplacement, se traduira pas nécessairement par une augmentation du prix à la revente. Il faut rechercher des vins de qualité supérieure provenant d’appellations réputées et sélectionner des millésimes de qualité supérieure qui se bonifieront avec le temps.
Une autre option consiste à parier sur des régions qui ne sont pas (encore) recherchées. En participant à des réunions de vignerons ou en assistant à des salons, des dégustations et des foires aux vins, vous pouvez repérer un bon domaine viticole dont les vins pourraient prendre de la valeur. Certains vins sont capables d’attirer l’attention des amateurs et des collectionneurs et de voir leur prix augmenter en peu de temps, notamment quelques vins du Château Rayas de Châteauneuf du Pape.
La recherche des domaines qui pourraient percer demande du temps. Pour cela il faut étudier des guides et des magazines spécialisés : (le guide des vins Bettane et Desseauve et la publication Le Rouge et le Blanc, le guide, et la revue des Vins de France…). Tous ces ouvrages vous renseigneront sur les dernières tendances et les vignerons qui se font un nom.
Où pouvez-vous acheter votre vin ?
Il existe de nombreuses possibilités d’achat auprès d’un vigneron ou d’un caviste par le biais de plateformes spécialisées (comme Liv-ex), de ventes aux enchères, ou sur des sites internet qui permettent les ventes entre particuliers. Mais , dans ce cas, faites attention aux contrefaçons et à la conservation de la bouteille.
En termes de design, le type de bouteille particulier qui est le plus recherché est la bouteille de 75 centilitres. Si vous achetez pour conserver la bouteille pendant une longue période, alors le magnum (d’une capacité d’un litre et demi seulement) est une excellente alternative. Le vin se conserve bien dans ce format et les bouteilles sont faciles à écouler.
Êtes-vous prêt à investir dans le vin ? Un dernier conseil pour ceux qui sont sur la route : diversifiez votre cave tant en termes de millésimes que de domaines.